Seule sur le petit plateau du Théâtre Pixel, Alexandra Seringe nous invite dans un voyage intime au travers d’un récit profondément touchant. La Femme qui marche est le témoignage d’une femme perchée sur un fil tendu entre deux pyramides d’Egypte. Ce fil est le sien, le notre. Il est la métaphore d’une vie que la comédienne déroule avec beaucoup de poésie. Ce seule en scène est joué les lundis dans ce théâtre de quartier niché au fond du 18ème arrondissement de Paris.

Un sillon bleu de la vie
Pieds nus, vêtue d’une fine robe rose, corps sec et musclé, une femme se tient droite dans un coin de la scène vide. Un fil lumineux bleu dessine une diagonale sur le sol. Une ligne droite comme le sillon d’une vie qu’elle traverse. La femme tremble. Elle est épuisée. Elle puise un souffle d’énergie au fond d’elle pour aller de l’avant. Vivre. Etre. Elle nous emmène à travers sa quête.

Une histoire très touchante
Auteure, metteure en scène et comédienne, Alexandre parle-t-elle de sa propre histoire ? Peu importe, son récit déborde de sincérité au point de nous absorber sans relâche. Ses mots sont directes et francs comme son immense sourire. L’histoire troublante d’une femme écorchée. Intime et sincère, son aventure est simplement très touchante.
La Femme qui marche est à voir au Théâtre Pixel, tous les lundis jusqu’au 12 Octobre.
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